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Dernièrement sur un site bien informé je pouvais lire que sur ADA nous aimions tout vraiment tout, que nous étions les rejetons de Drucker et Denisot réunis avec l’esprit critique des journalistes de la Pravda sous Brejnev. Cette constatation a du réjouir (sic) les groupes trouvant lettre morte à leur production dans les colonnes de notre vieux machin. Ce que je peux assumer c’est la propension à s’émerveiller (encore !) à nos âges, à craquer complètement sur un titre ou un disque. Two yellow tables est la dernière folie que je m’accorde et que je ne pourrais trop vous conseiller. Pourtant accueilli de drôle de manière par une danseuse des années 30, nous n’allons que prendre goût à retourner sans cesse dans les histoires brumeuses de No Bruise. C’est que l’on croise rarement un tel morceau que A Rock Star Is Dead. On croise rarement une telle maîtrise des champs contre champs, les temps forts et le temps faibles (chères à la fantastique Argentine de Pekerman). No Bruise pourrait enfin réussir le pari que Kat Onoma ou Married Monk ont fini par perdre. Comment ne pas tomber raide face à la grandeur de Mystery. En repensant à mon introduction poussive je me dit qu’il ne manque plus qu’une tartine sur les influences, liste dont je m’abstiendrait, car ce disque se suffi à lui-même, comme un chef d’œuvre ne peut que le faire. Disque de l’année ? Emotion violente de l’année ? Tout cela à la fois peut être. Enorme !




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