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On se fait des promesses, on va arrêter de fumer pour Noël, on va casser sa télé, on va écouter Placebo (je sais celui-là c’est trop dur) ou encore comme moi on arrête le post rock. On se blinde, on échafaude un disco sélective à la fin de laquelle le mot fin est gravé pour l’étérnité. Et puis on se prend Sweek en pleine face. On a beau y voir les élèves soigneux de GYBE, on a beau repenser à cette promesse, on se dit que sweek a sa place au milieu de ce " panthéon " à usage personnel. Mélodies poussées dans leurs derniers retranchements, élévation du son vers ce qu’il a de plus vertigineux et avant tout une capacité au romanesque, complètement incroyable. Rarement la théâtralité de cette musique n’aura été autant mise à nu. Sweek fait d’un piano le rouage principal d’un scénario de désespoir frisant (james piano) le dépassement de la vitesse autorisée. Empruntant au cinéma ses mots, Sweek se charge des images, prend la camera de nos âmes et pénètre à pas feutré (new james). Groupe monumental sur scène suivant un écho reperdu, Sweek l’est tout autant sur disque, n’utilisant aucune rallonge ni ficelle pour prendre la succession. Non Sweek ne s’amuse pas avec les morts ou en lâcheté, non, le choc est frontal, radical. Je vais de ce pas chercher mon burin et une plaque de marbre, après cela je vais changer mon étalonnage. A découvrir absolument.




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