Je vous rassure (ou alors, je me suis fait avoir et je vais bientôt perdre le contrôle de moi-même) From My New Heaven n’est pas la première marche de l’ascension d’un Claude Vorillon en devenir, d’un aspirateur d’âme avant d’inspirer (expirez) les corps. Sibsey ne fait pas dans le prosélytisme, il installe juste via une électro calme des barrages sur les fleuves que fréquentent Air ou plus proche de nous Steven. Un piano comme conteur et des triturages et autres nappes glacées pour liant à des morceaux qui ne demandent que de se marier avec des images d’un monde nouveau. Évitant le dénuement à tout prix, le décharnement de ce qui reste une musique au plus prêt de la chaire malgré son évaporation, Sibsey réussi à captiver, prenant le pas le temps de son passage (le titre From My New Heaven) sur nos pensées fugaces, mais prenantes. Sibsey se prend au jeu de la construction divine, oubliant juste les temps de la conjugaison (un promise me germant dans le passé pour éclore dans le présent) et les règles de la sacralisation pécuniaire. On ne pourra pas lui reprocher. L’air d’un temps .