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L’affiche était plus d’attrayante, un ep du sieur Murat avec 7 inédits pour porter le Polly jean du sublime Mustango. Restant sur le quasi choc du sublime dernier album je fonce sans rechigner vers chez un disquaire afin de prendre possession de l’objet. Je pose la monnaie (70 balles quand même cette affaire) je rentre chez moi ayant pris soin sur le chemin d’enlever le film plastique recouvrant le boîtier, et hop direction le platine cd, on laisse par plaisir le Polly jean mainte fois usé sur le cd et hop inédit number one te voici dans toute ta longueur 36 secondes de rien sous les grêlons, inédit number two où là une certaine idée du foutage de gueule ce fait sentir avec le ranchero du rien accompagne murat qui lui rigole de son bon goût au dictaphone, on passe vite car on va s’énerver et hip hop vers Dans la crainte des gelées blanches où Murat singe la voix de Gainsbourg jeune pour une chanson proprement décousu et plutôt à sauver du naufrage (je devais m’en douter la mer et parsemée de rochers sur la pochette) même si sur la fin Murat nous gonfle par ses génuflexions orales. Pour l’inédit numéro quatre Murat fait son Charlemagne, tout en douceur vers la seconde zone (qu’est ce qui lui prend) on zappe pour le chêne rouge petit instru au sax sans réel intérêt, de cet arbre va d’ailleurs s’envoler l’oiseau de paradis seul inédit paressant ne pas s’éloigner du monde de Murat, mais restant une chanson fainéante. Pour boire le calice jusqu’à la, lie Charlemagne is back et là sans commentaire. A oublier absolument.