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Il suffit de regarder les champs de bataille, après les coups, quand il y a vainqueur et vaincus, il suffit de respirer cette rage qui survole les décombres, ils ont été là, on le sait, on est imprégné d’eux jusqu’aux échines, ils ont été là, les combattants. Ils ont fait gronder leurs tambours sur toutes les terres, détruisant aux déserts d’orients (Pornographic Arithmetic), explosions dans les rue métalliques des citadelles de hautes technologies (La centrale). Ils sèment le chaos dans nos mélodies fines, broient nos morales de solfèges propres, trois chevaliers de l’apocalypse, fils de titans et dieux, fabricants d’armes dans les forges malsaines, légers en mots, puissants en sons, guerriers chevauchants heureux les surréalismes (La central), les ruptures des métronomes (exotica today), barbares répétitifs a l’assaut réitéré de nos humbles coutumes (Material boy), tout en laissant derrière eux la lumière, le vicieux plaisir d’un disque qui n’est autre chose qu’une guerre, épique et majestueuse, cruelle, et obsessionnel.

Guillaume Mazel