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Cinq ans sans nouvelles discographiques de Lovataraxx, depuis son premier album Hépéphrénie, salué ici. Pendant cette période inféconde en production, le duo n’a cessé de tourner partout en Europe, profitant des break pour enregistrer Sophomore ( entre Lyon, Grenoble et Saint Etienne, sorte d’anatomie d’une inimitié si on se place dans le domaine des supporters de foot). Sophomore est de ce point du vue un disque plus protéiforme, ne s’éloignant jamais de la sainte Trinité de ses influences, mais se frottant à des choses plus contemporaines ou plus mainstream (on pense parfois à Propaganda sur Harmonny Boast). Le chant ne s’éloigne pas de l’esprit des catacombes, pouvant foutre les jetons du Lion de Denfer, pourtant voisin de cet édifice souterrain et macabre. Dix morceaux se rejoignent sur un point, celui d’électriser notre corps avec la dynamique la plus rapidement assimilable dans le corps. Si Sophomore n’est pas une nouvelle molécule, mais le terme utilisé pour les étudiants en deuxième des quatre années d’université ou de lycée (d’où son utilisation pour le second opus du duo, qui se considère donc comme en étude), il est construit de manière à nous soigner des épreuves de la vie tout en nous mettant dans un état second, comme pour nous éloigner de la triste réalité. Alors on pourra y voir dans cette musique une simple résurgence d’un passé pas si lointain, pendant lequel votre pote en FAC de médecine devenu à ce jour une sommité en stomatologie, sortait avec vous les cheveux hirsutes et les yeux soulignés par un noir épais, me parlant avec le même débit que le majordome de la famille Adams. Oui Cure est dans la place, Depeche Mode a pas mal de lien à proposer, mais au final la Lovataraxx touch est là pour emporter, nous électrocuter par cette année d’étude parfaite.




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