Madame la fée, pourriez vous m’accompagner encore et encore dans cette période où les éléments semblent vouloir se déchainer autour de moi. Vous semblez forte et si belle à la fois. Je ne peux imaginer la décadence du monde et de son climat vous toucher. Vous semblez immaculé d’une félicité qui me manque. Vos chansons, que des malfaisants appelleront de la dream pop, alors que vous faites tout simplement des chansons de fée. Je vous imagine tourner autour de moi, chantant vos chansons, me guidant, me protégeant et me donnant à voir dans l’horizon autre chose que l’inexorable trépas qui semble se rapprocher plus vite qu’à l’accoutumer.

Ton nom je ne vais même pas à chercher à tenter de l’expliquer. Je sais que tu viens de Nouvelle Zelande, cette ile qui me donne la chair de poule quand je pense aux images de ce paradis verdoyant, de ces côtes accidentées et à l’image de la rugosité de la vie.

Si tu ne te lances pas dans le polissage de cette pierre sans âge, tu parviens à arrondir, à nous montrer que là il y a un visage, ici un animal et que si cela pique quand on s’y approche c’est juste une illusion, un jeu mental. Toi tu es là sur un promontoire à chanter des odes comme « Hard Luck Stories », à donner à mes yeux l’occasion d’être troublés par les larmes, et le cœur troublé par ta voix. Tu es comme la félicité, celle que je cherchais en ces moments troublés qui font que l’avenir est un gros mot. Toi tu es arrivé, m’incitant avec « Gone Gone Gone » à fait fi des obstacles et à me rendre le plus rapidement possible vers une pelouse charnue et humide pour me rouler dessus, bravant l’adversité avec un sourire presque enfantin.

Parfois, grâce à un webzine nous faisons des belles rencontres, celle ci est presque salutaire. Merci madame Brooke Singer, madame la fée, je crois que vous allez m’accompagner et si je peux convaincre d’autres que moi à vous suivre je ne vais pas m’en priver. Divine surprise.