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Ce n’est quand même pas savoir mettre toutes ses chances de son côté. Jugez plutôt. Un nom de groupe signifiant l’une des pires peurs de l’humanité, surtout pour la partie féminine qui doit avoir dans ses gênes, l’arachnophobie, et un premier EP qui est la préoccupation de la plus grande partie de la population, la chaleur ici remplacée par un glaçon, un iceberg dans lequel seuls les bateaux avec Di Caprio se fracassent.

Trêve de plaisanterie, Spiders Everywhere qui comme les Bretzels nous arrivent de Strasbourg, a le sang froid mais les pulsations cardiaques si rapides qu’elles activent un bouillonnement que les 5 morceaux du groupe traduisent bien. Dans cette atmosphère glaciale mais jamais vaporeuse, leur électro pop glisse, déjouant pas de mal de pièges que la piste offre.

Glacé mais pas blanc, comme le chant de « Personnal Space » qui sort d’une mine rocailleuse, les mots semblant arpenter les parois qui se referment devant eux, ce EP n’est ni froid, si effrayant, même plutôt avenant, une électro pop qui sait ne pas se faire avoir par des pulsions trop extrêmes dans ses choix.




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