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Pale Honey...A l’heure où crèvent toutes les abeilles, voilà bien un nom de groupe d’actualité. Reste à espérer que le consortium macabre Monsanto & Bayer ne fera pas la peau à ces deux butineuses suédoises, déjà passées sous nos radars. Elles méritent bien mieux.

Qui sait ? Si elles s’en sortent, de ce quasi-anonymat sous lequel elles arpentent les scènes européennes, dernièrement en compagnie de Sam Beam et ses Iron & Wine - excusez du peu ! - peut-être un matin, se réveilleront-elles et seront enfin reconnues. Un soir, on les verra à la téloche, dans une de ces grandes émissions qui font et défont les modes - et les cerveaux. Elles chanteront les titres géniaux, devenus alors des classiques, dont regorgent ce Devotion. Elles signeront des autographes à la pelle, crouleront sous les selfies. Toutes et tous se pameront devant elles. Oui ! On a le droit de rêver !

En attendant, plutôt que de continuer à garder le secret, on vous le livre brut de décoffrage. On a trouvé les enfants cachés de Polly Jean Harvey et Lou Barlow, les rejetons improbables de Vale Poher et Rivers Cuomo. Vous l’aurez compris, leur dernier Lp nous a une fois encore tapé dans un coin du cortex. Les neuf titres écrits, composés et joués par elles sont des tubes indie-rock en puissance, harmonieux et utopiques. Ici ça plane mais ça bouscule aussi. C’est bien arrangé mais ça fait pas trop bien rangé ; c’est même un peu tordu, ça gratte dans les coins.

Devotion s’appelle ce disque. On en est pas loin. En boucle, la galette !




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