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Qui veut une bonne grosse dose de rock lo-fi 90s à haute valeur mélodique ajoutée ? C’est simple, sur les douze titres du nouvel album des rennais de Formica, enregistré par le vénérable Thomas Poli, rien à jeter, et surtout pas la pochette, ça démarre pied au plancher, entre Pavement et Dinosaur Jr. et, jusqu’au douzième morceau, ça ne vous lâche pas. Bien entendu, le registre du groupe rennais, qui nous revient après quelques années d’errances silencieuses, ne se contente pas de slacker et, programme de Television à l’appui, sait tendre vers la pop catchy, à l’instar de Morning Side Project ou d’un Fears dont le chant rappelle à la fois le Jarvis Cocker des early Pulp et les Buzzcocks. Classe garage swamp surf sur Edith, et son petit côté The Libertines : Formica, à l’instar de la technologie qu’il évoque, sait parfaitement agglomérer ses influences pour bâtir des fondations solides, mélodies et enthousiasme contagieux en avant, pour le plus grand plaisir de l’auditeur réjoui. Si, en hiver, vous manquez de vitamines soniques, docteur ADA vous prescrit The Party, qui par ailleurs se clôt sur une merveilleuse ballade désarticulée et bordélique que ne renierait pas un Grandaddy au bord de la crise de nerfs : très belle découverte, moi je rembobine, efface ma mémoire et réécoute direct cet album terriblement attachant.




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