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Trois albums et une grosse centaine de concerts plus tard, le quatuor originel – fondé en 2015, entre Bruxelles et Tournai – devient tandem, avec Pierre Van Vlaenderen et Nathan Mondez aux manettes d’un Endless Dive régénéré : contraintes techniques (à deux, on ne compose pas de la même façon), inspirations marquantes (l’album 19 Masters de Saya Gray ; le combo hip-hop $uicideboy$ ; le rappeur Ghostemane), aspirations artistiques renouvelées (guitare classique et sonorités électroniques), tout concorde et concourt à faire de Souvenances un virage dans la carrière de la formation post-rock belge. Puisant dans la malle aux souvenirs (ici et là, des samples tirés de cassettes VHS familiales, l’arrière-grand-mère de Nathan chante, Pierre enfant apprend à faire du vélo – field recording mémoriel, qui donne son nom au disque), le duo délivre des instrumentaux concis, minimalistes, enluminés par des arpèges de guitares, des volutes de claviers et des discrètes sonorités synthétiques, rappelant le travail pointilliste effectué par Jonathan Morali sur le jeu vidéo Life Is Strange – à pas légers, Endless Dive s’éloigne du post-rock, même s’il en conserve – par exemple sur Cabane – la sève cinématographique et le clair-obscur mélancolique. Electronica 8 bit (Rouge feu), valse miniature expérimentale (Feu de paille), trip hop lysergique (le conclusif Souvenances), le registre du groupe s’ouvre en douceur vers de biens oniriques horizons, la mutation est particulièrement réussie.




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