Sont ils bien en 2003 ? The High Llamas qu’on croyait perdu, ce serait égaré dans les années 60. Sortes d’Austin Powers de la pop, ils sont partis dans les années Beatles, pour revenir en 2003 avec peut être le disque pop de cette folle année. Ce disque est superbe, avec des arrangements dignes de Spector. De petites mélodies faites de piano, de guitare acoustique, de xylophone et de beaucoup de choses, pour un disque qui finalement se veut intemporel et paradoxalement intimiste. Loin des arrangements oniriques hollywoodiens de certains groupes anglais qui se veulent pop, ce beet, maze and corn se fait tout en douceur, en légèreté, comme une bonne crème fouettée, et non pas comme une gelée vacillante et qui pèse dans l’estomac. Alors une chanson telle que The Clik and the fire ne peut que vous inviter à aimer la vie, à enfin croire en l’amour, et bon sang ça fait un bien fou. A force de l’écouter de le réécouter, on se dit bien qu’on tient là un disque hors pair, un disque vraiment magnifique, de la part d’un groupe qu’on croyait disparu. High Llamas devient donc avec ce beet, maze and corn, un groupe indispensable, auteur d’une pop classieuse des plus savoureuse, dont on ne peut s’empêcher de se délecter de ses multiples saveurs. Et puis de toute façon Austin Powers fini toujours par gagner à la fin… En vous remerciant.