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Des histoires de filles, de garçons, de marsupilimis, tout est très simple chez les Wombats. L’entrée en matiére chantée en canon comme une corale qui aurait comme lieu de répétition une allée d’anfield road un après midi de match contre everton. Unique moment de calme relatif, avant une suite de morceaux qui me feront regretter le temps des bonbons chimiques qui petaient dans la bouche et pas dans la main (pour Dieu vous connaissez la blague…) A un rythme régulier nos amis insulaires de l’Europe se fendent d’un groupe sortant de nulle part, sortant un disque survitaminé et imparable, donnant à Bloc Party et Franz Ferdinand, ou pire aux boutonneux Klaxons des airs de groupes de retraités de la national railway. Après les Franck and Walters et une dizaine d’années après le I should coco des Supergrass, un groupe retourne tout sur son passage avec une musique directe qui doit autant à la fougue de la jeunesse qu’à une culture musicale aiguisée et fortement recommandable. Repérés par l’imparable let’s dance to joy division, les Wombats avaient dans leur musette kaki sur laquelle les badges de New Order, Cure ou encore des Sex Pistols et des Smiths devaient connaître la rouille des pluies anglaises. L’imparrable kill the director ne devrait pas rester le simple titre d‘un album mais l’hymne d’une génération qui ne confierait plus à myspace le baton de maréchal de la grande conquête de la musique. Même fraicheur que les Franck and Walters, même ambition de ne pas oublier la mélancolie au centre d’une explosion, the Wombats est la sensation de l’année, l’étoile en haut du sapin, la touche finale, le climax d’une pop anglaise en plein boum. Mes jambes me démangent.




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