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Si le ciel peut en témoigner par son absence de zébrure, le voyage est presque devenu une occupation ancienne, la découverte des autres étant remplacé par la découverte de soi-même, d’où la plongée dans une dépression profitable à l’industrie des anxiolytique. Les voyages Belle Phoenix en a fait beaucoup (entre NY, l’Australie et la Finlande), pas toujours pour le plaisir, souvent pour décrocher les étoiles qu’elle rêvait de placer dans le ciel. Des périodes au moral en descente se sont aussi succédées, mais l’envie prenant le pas sur les déroutes, elle continua, se forgeant une forme de rage qui alimentera les textes de ses chansons à la lumière vacillante. (le suffocant « Those Days Are Gone » )

Mais c’est toute la force de ce disque, l’abnégation mise au service de compositions qui suivent une trame déjà écrite, sans pour autant songer à de la copie (même si sur « the Devils Son », le « Down by The Water » de PJ Harvey a probablement rodé dans les parages du studio). Comme échappé d’un CBGB rêvé (« NYC » comme un hommage avec son gimmick imparable et son chant affirmé) , « The Glorious Dead » oscille entre rock direct et chansons plus douces à la mélancolie magnifiée par le chant habité sans grandiloquence (toute sa palette sur le monumental « Maker of the Man » ), et des guitares magnifiques. Les titres s’enchaînent avec une forme d’évidence (« Lost The Dance (Dead Inside) » Taillé pour les charts), des voyages dans une pop rock érudite et maline. Belle Phoenix and the Subterranean Sea peu se projeter en étoile.




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