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Visiter les webzines voisins permet décidément de belles rencontres à découvrir tout aussi absolument : lorsqu’un quart de la page d’acceuil du site Indiepoprock se trouve consacrée à la jeune danoise Lise Westzynthius, on se demande d’abord d’où ils peuvent bien la sortir celle-là et en quoi elle peut bien mériter tant d’égards. De quoi pousser la curiosité, d’autant que pochette et interprète - pour autant que puissent en laisser deviner les 110 pixels au carré - sont toutes deux des plus séduisantes ... Un écoute plus tard : rhaaaa !!! Il suffit que Lise murmure ses petites peines et joies du quotidien, pas davantage que deux ou trois syllabes, que s’engagent ses chansons de toute heure du jour ou de la nuit, et il y a sous nos paupières des myriades de volatiles libérés qui s’élèvent rejoindre ceux de la pochette ! Chantés par d’autres, on se moquerait peut-être de certains refrains (Mousquetaire, répétitif et facile, cowboys and indians), mais il y a ce je ne sais quoi de naïf qui fait qu’on préfère d’instinct garder les sarcasmes pour une prochaine occasion. C’est qu’elle est touchante presque sans le faire exprès, au naturel, cette Lise au nom imprononçable, elle semble jouer pour nous seuls alors que la mer glacée s’abat tout autour, et que nos yeux tâchent en vain de deviner de quoi diable s’inspirent les formes esquissées par les nuages qui défilent sans relâche un peu au-dessus de nous.

Au final, tant pis si on ne retient de l’album que quatre mélodies et demi, car cet album est avant tout construit en ambiances hypnotiques, propices aux rêves les plus apaisants. On le rangera soigneusement eux côtés de Lady And Bird, Trembling Blue Stars et autres spleeners au son des plus aériens.




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