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  • 8 mars 2008 /
    Niblett, Scout
    “This fool can die now”

    rédigé par Jim
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Repérée et acclamée en 2001 suite à l’inaugural Sweet Heart Fever sorti sur Secretly Canadian, Emma Louise Niblett de son vrai nom a été depuis régulièrement comparée à PJ Harvey et Cat Power. Un rapprochement peu contestable, mais qui mériterait toutefois d’être davantage affiné. En effet, le timbre de voix de la native de Nottingham ajoutée à l’énergie brute et au caractère profondément underground qui habitent l’ensemble de ses albums font qu’on aurait tendance (à juste titre) à la ranger dans la même section que Shannon Wright, Kristin Hersh (ex-Throwing Muses) et autre Thalia Zedek (ex-Come). Autrement dit, Scout Niblett appartient à une classe de bonnes femmes qui évolue en marge des conventions. Produit, et ce n’est pas une surprise, par Steve Albini, ce nouveau recueil se démarque des précédents albums par un intérêt porté pour le minimalisme, en témoigne la présence conséquente de titres folk que l’anglaise pilote habilement en compagnie de l’omniprésent Will Oldham. L’aspect sauvage de ces précédents efforts n’en demeure pas moins essentiel, l’auditeur étant souvent mis en défaut par la voix criarde et les grondements de la six cordes (Hide and seek, Let thine heart be warned). En dépit de parties chantées parfois agressives, l’intensité générale qui se dégage de l’ensemble fait que This fool can die now peut légitimement prétendre au titre d’album incontournable de l’année. Valable.




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