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  • 11 janvier 2008 /
    Rothko
    “a continual search for origins” (Labels)

    rédigé par gdo
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Construisons cette chronique comme un voyage au centre d’un corps humain ou pas, accompagné par des globules verts. Toute cette machinerie bruyante masque à peine les incantations d’une hôtesse d’accueil soeur de sang de sinnead o’connor. Au coeur du coeur (eh oui !) cette machine complexe et vitale le silence est d’or. Un oiseau sur le bras vous avez vers la pensée (this lake of hope). La lumière arrive des neurones en éveil (fragile strands of time) à l’écoute d’un morceau de labradford aménagé par un jim o’rourke sous prozac. Une grande avancée dans la mécanique des fluides. Dans des conduits minuscules, à l’abrit des scories nous entendons la pluie tomber sur le corps (bloodtied) à moins que ce ne soit une veine qui rompt sous l’effet de la tension suggérée. Des hôtesses sont à votre service le long du périple (St giorgio), desquelles émanent un érotisme sournois qui nous amène au souvenir de vacances dans une chambre d’hôtel dans le noir (mémories of zurich). Et tout coule doucettement sans vague, régulé par un organe complexe et mystérieux qui fini par s’activer (crossing to crandia) histoire de ne pas se figer. Et puis retour au calme, notre barque craque (to other horizons) nous approchant irrémédiablement vers la sortie après ce voyage spécial et merveilleux qui nous mettra dans la position de dieu, après la découverte de l’origine. Une leçon de biologie dans un semi-coma provoqué. Splendide.