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Avec un tel nom d’album, Daniel Palomo Vinuesa et le Collectif Serendipity ne devaient pas s’attendre à une réponse rapide de mon projet flou celui d’un zine qui intéresse. Se baladant entre les interventions divines de Brian Eno chez David Byrne, Daniel Palomo désoriente dans la construction et dans le mariage sonore. Décomposé en trois chapitres (voir set list) ce projet ignore les règles de la mélodie nous donnant parfois la migraine ? ; Chaque morceau est une question à laquelle notre cerveau, même normalement constitué ne peut répondre. Une exploration dans le flou, sans la moindre lumière en indice. Si l’ensemble est cohérent dans son incohérence, on reste assez vite perplexe face à ce jumelage, entre le free jazz et les cliquetis stridents d’une cigale soumise aux radiations. Comme par soucis de connaître notre avis, le troisième et dernier chapitre se termine par un tu m’écoutes ? ( mais je n’ai rien à te dire) aussi cruel que saupoudré d’une attention définitive des bases acceptables d’un jeu de déconstruction. On écoute ce projet flou jusque la fin, la vrai celle de la treizième question, s’essuyant les yeux embués par un brouillard épais, qui fera de ce projet une anomalie génétique aux effets secondaires pénibles. Le projet bizarre .




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