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Diaphane et stellaire, becky stuart semble sorti d’un film de monteiro, ressemblant à une chanteuse de fado habité, regardant plus dans le ciel qu’autour d’elle. Mais Becky stuart ne chante pas de fado, et loin de la Lusitanie elle nous arrive tout droit de Californie, où le spleen devrait, si j’en juge par les productions locales, devenir l’emblème de l’Etat. Composé entre autre d’un guitariste de Tarentel, Lavender diamond nous propose de nous échapper du plancher des vaches, nous jouant une musique à la fois attaché à la terre car proche du folk et fortement vaporeuse. Avec son timbre de voix proche de harriet wheeler des defunts Sundays, Becky profite de morceaux qui se laissent guider, pour les amener là où elle le souhaite comme sur le splendide Like an arrow qui s’enveloppe autour de la belle, elle-même s’en détournant par jeu. Imagine our love, est une caresse folk et jazzy (find a way) que l’on s’accorde au coin d’une cheminé alors que dehors la neige tombe et qu’un pull à grosse maille ne suffit pas à adoucir votre vague à l’âme. Laissez vous caresser. Low low low.




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