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Deux ans après un album ressemblant plus à un album solo, lambchop s’est imposé un labeur d’une chanson par jour en groupe avec comme charge supplémentaire l’orchestration d’un film de murnau. Au final un double album, ou plutôt deux albums différents mais complémentaires, laissant la part douce et mélancolique du groupe sur awcmon et les essais et autres dérapages contrôlés pour No you c’mon. Sorte de compilation laborieuse au sens noble du terme, ce double album lèvera peut être le voile pour le grand public sur le talent hors pair de l’ex poseur de parquet, que ce soit pour les mélodies ou les orchestrations (the gusher). Jamais aussi à l’aise quand on lui laisse le temps, le groupe s’allonge, se love te prend la peine de rendre le plus grand hommage cinématographique (steve mac queen) depuis la pochette de queen is dead. Le temps de ces ? Chansons, lambchop offrira à chacun de nous au moins une chanson à fredonner, une chanson à danser, une chanson à craner, une chanson à marcher, comme cadeau non pas sournoisement préparé. Aussi crédible en crooner (jan.24) qu ’en apôtre d’une country sophistiquée mais si prêt de la terre, lambchop pourrait bien rafler la mise quand les épines des sapins viendront à tomber, et que de son bois on en sortira des planches à clouer. Quand on flirt avec le grandiose il n’est pas inroyable de voir filer un disque vers la postérité des chef d’œuvres. Magnifique.




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