Ma connaissance en rap se limitant à Television The Drug Of The Nation ou A Rude Boy ugh ugh ugh, le simple fait de parler d’une possible chronique de Pharrell par un ignare comme moi à eu de quoi faire rire tout le gang d’un collègue adepte du yo en fin de phase. Pour m’aider dans ma démarche il essaya de m’expliquer que Pharrell sortant un disque c’est comme Nigel Godrich se lançant dans une carrière solo. J’ai dit certes mais bon, mon Nigel ressemble plus à un vendeur à la Fnac qu’à un joueur de NBA surfant sur des contrats publicitaires juteux. Refroidi par mon manque d’expérience je me dérobe donc, ne pouvant poser mes mots sur le à flow du maître es rap, icône à côté de laquelle celle de Zidane dans le football ressemble à un santon de provence. Pas de roots dans mes mots, pas de old school tout juste le plaisir de siroter une pinacolada en face de l’océan au rythme de that girl. Pour la caricature certains vont me dire de rajouter deux trois pouffiasses dénudées se frottant tel un youki contre le pied d’une table, mais je ne suis pas seul. Donc pour ne pas me cramer, in my mind est un bon disque de rap, mais ce sont les autres qui le disent. Constat d’impuissance.