Première référence du tout nouveau label Humpty Dumpty, Miéle a tout du groupe terreur des chroniqueurs que nous sommes. Si vous pensiez qu’il était impossible d’aligner sur le même disque du Katerine période l’éducation anglaise (mireillle) du velvet du Biolay du punk rock (rock) Miéle vous démontre le contraire avec un certain talent. On vous avez déjà parlé de ce type d’animal pas triste mais bigrement mélancolique avec Lonah. Miele plus pop que ses cousins français, est à l’image de ses frangins de Deus. Pas de trace de guitares tranchées mais plutôt la même passion pour les ouvertures multiples, le confort du risque infime pour l’inconfort de la perte des repères. Charmant, parfois agaçant (on souffre parfois de Catherine de Biasio) Mièle amène une fraîcheur que les livraisons de ce printemps 2006 peinent à amener. Transformez-vous en abeille.