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On ne mesure l’influence d’Ulan Bator (le groupe) souvent que de l’autre côté des Alpes, là où depuis un funeste soir de Juillet nos nouveau ennemis (suivant la presse sportive) vivent. C’est de là-bas que nous viennent les nouvelles de Amaury Cambuzat, et au vue de la production et des participations, il est en pleine forme, tel un cavalier Mongol. Avec Erotomania, c’est avant tout l’ombre de Cure qui plane sur ce disque. Les ambiances lentes et glaçantes se multiplient sur ce disque qui cultive aussi les clins d’œil. Outre une chanson en français (avec Mercury c’est Baudelaire qui ne laisse pas passer la lumière) le titre Mongolia est une ligne de fuite vers l’univers d’Ulan Bator la capitale à plus d’un titre ici. Avec The Marigold les guitares sont puissantes et noires, elles ne se griment pas pour être en noir, elles le sont. Erotomania n’est pas un disque charnel, il est bestial. Ce serait le disque d’un animal blessé qui l’œil encore vif mordrait tout sur son passage, non pas comme un acte violent, mais comme une façon de lier les chaires. Comme ils disent si bien à la fin de ce disque, danse sur ma douleur de toutes les façons nous mourrons tous. Puissant.




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