En liberté, Jours est un projet sur la liberté. Celle de ne rien s’interdire jusqu’à s’éxcuser de déranger par le simple fait de vouloir faire (excuse-me) l’amour avec un passant. Liberté au sens libertaire, liberté dans l’approche electro pour excuse me, pop rock aux guitares acérés (out of reach) et tendues quasi fantomatiques et crispantes sur le joliment inquiétant et entêtant surdose seas. Point commun à tout cela, la jolie voix de la chanteuse qui ne fait jamais l’économie d’une poussée de fièvre, préféant voler mal que de rester sur la plancher des vaches. Douce et à la limite de la rupture, la musique de jours grignote sur le temps d’ensoleillement (vampire) et brouille le calendrier, grâce à la stature forcement d’une danseuse classique, faisant les pointes à l’image de konki duet. Avant de nous quitter, I swear nous fait regretter le découpage en 24 heures, cet arrangement avec un scénario catastrophe que jours préfère éloigner un mouchoir blanc au bout des doigts, alors que des larmes coulent, unique source de mouvement d’un corps ne nous présentant par pudeur que le dos. Des jours en devenir. Ne vous excusez pas, vous êtes même remercié. Coup de cœur.