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Imaginatif au plus haut point, L’Ombre De La Souris le démontre avec son nom, allusion à un je ne sais quoi, qui ne saurait sortir de l’ombre, dans une faille pourquoi pas temporelle. La faille est d’ailleurs le thème souterrain de ce disque. Elle serait construite par une spirale, qui tout à la fois creuserait son chemin à la force de la rotation, mais également attirerait celui qui mettrait les yeux, mais ici les oreilles dessus. De confession post rockienne, L’Ombre De La Souris n’a ni Dieu ni maître, construisant sa propre route, dans un style béant, tant il a été perforé de tous les côtés. Le plus est la rotation. Elle est linéaire, réalisant un cercle parfait laissant des sillons noirs et blancs remplir celui ci. Arrangeant ses guitares pour qu’elles deviennent aussi bien tranchantes comme des tronçonneuses ou douces comme des libellules dans le tourniquet d’un hamster (ou d’une souris) en cage. Sautant les introductions interminables pour rapidement installer le climat, qui lui sera un gage de stabilité, L’Ombre De La Souris nous offre un post rock, certes scolaire, mais rejetant une désincarnation, souvent unique cheval de bataille des suiveurs.




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