Sur Drive me Virginie lamy se fait moins "lyrique" plus introspective et glace les sangs sur une musique lente et répétitive. Là Virginie s’accole à un mur sur un pied en appuis contre celui ci et un pied à terre, chantant comme par peur, puis partant sur des nappes de synthé sorties de la poignée d’une porte. Drive me est le morceau qui dans ce ep de All the living and the dead, clos une trilogie sonique, ou Virginie essaye les envolés dans un contexte qui conduit plutôt à s’inoculer la rage des guitares. Drive me est cette apogée, cette chute de tension qui fait que l’on comprend mieux le décalage de deux formes à l’alimentation illusoire. All the living and the dead porte en son sein les germes même d’un succès évident. Comme un graine, la pousse viendra avec le temps et le fruit n’en sera que meilleur. Et Drive me de me hanter quoiqu’il en soit et de me rappeler que M.O.R.S.E. est aussi un grand morceau. All the living and the dead est un complément pour régler les contrastes. A suivre absolument.