Bizarrement nous ne nous fendrons pas d’une chronique pour ce disque, mais nous souhaitions vous le présenter, car son auteur nous avait pas mal tourneboulé à l’époque de son premier album sur le labelle de Massive Attack. Craig Armstrong, puisque c’est de lui dont il s’agit, nous revient avec un disque en trois mouvements, trois pièces distinctes. Immer un concerto pour violon d’une pièce. One minute, quinze pièces pour orchestre. Enfin Memory takes my hand, douze nouveaux morceaux avec chant. Nous souhaitions vous le présenter car l’œuvre est dense, et que si elle ne répond pas à notre quête de la chanson pop parfaite, elle procure une sensation de vivre un instant unique. Œuvre donc à la marge de la musique que nous pouvons traiter ici, ce disque de Craig Armstrong arrive à contenter, voire à émouvoir un auditeur bien loin de cette musique plus classique.