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Il y a probablement un malentendu autour du cas Fersen, pour que celui-ci ne fasse pas les couvertures de nos magazines préférés, ou encore ne soit pas inviter par des émissions qui font souvent la part belle à l’actualité dés que l’audimat se transforme en susucre pour son chien chien. Thomas Fersen à l’image de gendre quasi idéal du papillon et pour d’autre celle d’un type hirsute et mal rasé qui dit pas mal de grossièretés avec une nonchalance qui dénote d’un manque évident d’ambition dans cette société des golden boys qui sursautent à l’écoute de la hyper à la mode entre deux rails de coke. Même nous ici nous sommes souvent passé à côté de Thomas. Comme Kat Onoma n’a jamais trouvé son public par sa singularité pas si marquée que cela, Thomas (on) lui cherche une place entre la chanson française néo réaliste sous la naphtaline et la poussière, et celle que nous préférons ici, celle qui a rendu à nos visages une fossette délicate et signe d’un sourire retrouvé. Pour son nouvel album, Thomas, magistralement mise en image par Jean Baptiste Mondino, nous compte l’histoire des valises (« germaine » c’est la sienne) et tout ce que l’on pourra y mettre, tout ce qui pourra nous arriver avec. Un ukulélé en bandoulière, car c’est toujours moins lourd qu’une guitare et de nouvelles tendances plus pop folk (« punaise » « gratte-dos »), trois petits tours, et s’en ira pas de sitôt, car les mots font mouche. « Trois petits tours » donc, et une escale nouvelle dans notre univers, car la chanson d’ici mérite que l’on défende quelqu’un qui écrit une phrase telle que « dans la vie il faut un bagage le mien il me sert d’oreiller, à part l’instrument que je gratte, je ne me foule pas la rate, et quand ma tête est bien calée, ma pensée je la laisse aller » sur le magnifique « ce qu’il me dit ». Partons en voyages avec Thomas Fersen.




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