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Si chez les autres locataires de chez Kim on bavarde pas mal, ici la parole est aux guitares, et le langage nait seulement de l’apport externe. S’appuyant sur une rythmique charmeuse, les guitares s’en donnent à cœur joie, dosant savamment leurs interventions pour ne jamais casser ces pièces d’orfèvrerie. Car comment ne pas voir en « mohammed ali » la parfaite mise en musique du jeu de jambe du félin et de ses attaques puissantes et racées, qui ne laissaient jamais l’adversaire de marbre, mais la pierre tombale oui. Post rock pour les catalogueurs, je préfère les musiciens espiègles, trancheurs dans le vif ou bien encore dompteurs de boucles en tout genre. Il n’en demeure pas moins que ce troisième du collectif kim records (« ventre » le morceau final comme clin d’œil ?) est une escapade vers des terrains balisés, mais les friches du passé ont laissé place à une faune fournie et ample. Une grande mort.




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