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Belle utopie que la jeunesse éternelle, belle pas tant que cela, imaginez vous encore avec Claude François, Simple minds ou encore pire tear for fears, songez à l’horreur que pourrait être cette vie. En 1992 c’est une cure de jouvence qui nous arrivait d’Irlande. Un trio au charisme aussi évident qu’une caisse de morue sur le port de Cork, déboulait avec une vraie tuerie, donnant aux groupes de l’époque comme the autheurs, inspiral carpets ou encore Boo Radleys des airs de vieux cons. Etoile filante, le trio n’a jamais réussi à se relever de cet album, qui aura valu à l’auteur de ces lignes le droit de jouer un baby foot avec eux, les genoux en sang d’un stage diving raté. C’est quasiment quinze ans après que les F&W reviennent, et si la sympathie que nous leur portons est intact, force est d’avouer que le charme est rompu, que le groupe à l’image d’un U2 empoté des deux derniers disques, semblent courir après sa jeunesse perdu. Si l’on excepte l’explosif et rageur « country boy » et l’hommage poignant sur « Johnny cash », le trio ne parvient pas à réanimer une flemme qui brillait aussi grâce à l’énergie de l’insouciance et de la fraicheur. Les F&W ont comme nous accumulé les années les expériences, et ne peuvent pas rééditer sans laisser entrevoir de l’usure aux genoux et des courbatures. Disque plaisant au demeurant, ce retour de nos sympathiques irlandais n’est pas une déception, il est juste la confirmation que le temps passe inexorablement.




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