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Dans la nouvelle chanson française, il y a une école du minimalisme qui prend sa source….. en Suisse chez Jean Bart, l’homme à l’abris atomique et aux chansons sans artefacts. Julien Baer a beau être un adepte de ce dogme qui ne s’est jamais imprimé sur du papier, il y a chez lui un vrai amour de la décoration. Enregistré entre Paris et Bamako, « Le LA » se fait fit du jansénisme, ouvrant des portes , même magnifiquement lourdes, demandant à s’accorder avec autrui pour ne jamais jouer faux, que ce soit d’un instrument, ou pendant cette vie, cette comédie humaine. Intime et attachant « Le LA » ne transige que sur son impossibilité de laisser trainer des choses, de ne pas faire le ménage avant de disposer les meubles, ici les mélodies. A comparer avec le cinéma de Rohmer ou de Téchiné, Julien Baer ne prend pas la lumière, il cherche juste à éclairer ses chansons intimes mais universelles, ses histoires. Pétillant comme un champagne que l’on boirait pour connaître un élitisme léger et précieux, Julien Baer parvient à réinventer le lyrisme (Ulysse) adjoignant à celui ci une ombre dans une obscurité timide. Sans ce soucier du temps, sauf quand il sort d’une table de conjugaison, Julien Baer semble se faire un prénom, faisant frissonner nos âmes de flibustier du bonheur simple. La rencontre entre Louis Chédid et Jean Bart.




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