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Parmi les disques qui feront débat en fin d’année, ce « Bitte Orca » ne sera pas le moins générateur de billets d’humeur. Si l’on se place du simple point de vue d’un auditeur lambda qui consommerait de la musique comme ma voisine à la retraite lit le journal local, par habitude et pour connaître le pourcentage restant de vivant de la classe de CM2, on ferait passer « Bitte Orca » pour un disque de dégénéré d’incohérence mélodique n’ayant d’égale que la « flétrisation » d’un périnée en mal de tension. Pour des auditeurs plus avertis que nous pensons être, ce disque nous met dans les mêmes positions que le visiteur d’une exposition d’art contemporain à la FIAC. On se pâme face à l ‘audace, et on se questionne franchement si ce que nous avons en face de nous c’est véritablement de l’art ou du cochon. On a la fois peur de passer pour un âne, ne comprenant rien face au géni, ou à un snob qui trouve un truc bien à partir du moment que l’on sent que l’on berne par esprit créatif. Alors « Bitte Orca » me laisse perplexe, j’aime cette façon de ne pas rester sur le même étage, s’agitant comme un Elvis Costello qui aurait amené des jeunes filles dans un hôtel de campagne, boisé, offrant des portes masquérs aux délinquants des sentiments. Par contre je reste froid face à des tentatives inachevées de réécrire les codes mélodiques, s’imposant ceux lourds, de la chanson. Supercherie ou œuvre exploratrice de géni, « Bitte Orca » à un géni, celui de ne pas laisser indifferent.




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