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On ne pourra pas tomber à bras raccourcis sur le dos de notre ministère de la santé, si une pandémie s’abat sur la population française. La France est comme un enfant couvert par trois contrats Europ assistance avant de partir pour des vacances dans le Larzac. En est il autant pour la folie qui guette à nos frontières. Pourrions nous survivre par exemple à la propagation des œuvres de Hans Peter Witkin sur les murs de nos villes, sans craindre que le monde devienne dingue. Est il concevable de voir en Lars Van Trier la roue de secours à un imaginaire en berne ? Est il raisonnable de laisser « Ricamatrici » habiller notre espace sonore, sans éveiller chez nous une folie malade cachée sous le costume strict de la vie sociétale ? « Ricamatrici » n’est pas un disque dans le sens album avec une construction cérébrale saine. Non, ce disque c’est la fin de la raison, le dernier stade avant la psychiatrie obligatoire, sous peine de terrorisme sonore. On a beau y étendre des oiseaux, on y entend surtout des notes de piano éparses, et un chant, que seul un train réussira à garder sur un rail de cohérence, qui ne rime pas avec normalité pour autant. Très difficile de conseiller cet acte de folie alors que la grippe rode, car deux virus pour cette fin d’année, sont de trop pour des fins lecteurs comme vous.




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