— Que représente Grandaddy pour vous ?
Grandaddy représente un modèle de musique pop. Peu d’autres groupes ont réussi ce que Grandaddy ont fait : mêler fougue et tendresse dans le même sac.
— Pourquoi avoir participé à ce projet ?
La relecture de la pochette a été un travail passionnant. Je voulais, comme la pochette originelle, rester dans le rapport nature / modernité, sans trop faire de copier-coller. Les touches de clavier et le titre sur fond blanc se devaient d’apparaitre sur la pochette. L’oiseau et le papillon sont tirés du papier-peint de l’entrée de mon appartement précédent, et les arbres sont ceux de ma ville, un jour d’été indien en début d’année.
— Si vous deviez retenir une chanson de Grandaddy ?
Retenir une seule et unique chanson de Grandaddy, très difficile. Peut-être "L.F.O", une face b de l’époque de "The Sophtware Slump", un morceau très beau.
— Grandaddy en un mot
Grandaddy en un seul mot : arpège. Ces arpèges de synthétiseurs, sur pas mal de morceaux du groupe, me fascinent.
— « Sophtware Slump » ou « The Western Freeway » ?
The Sophtware Slump.
— Son meilleur héritier dans la scène actuelle ?
Flotation Toy Warning, à l’unique album paru en 2004 mais de nouveau actifs depuis cette année. Ce n’est peut-être pas exactement la même pop enjouée par moment, ce ne sont de toute façon pas les mêmes groupes, mais je ressens le même amour mélodique dans les deux groupes.
Julien Ledru s’est attaqué à la relecture de la pochette