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Il y a dans la fragilité d’un être, une rage ornée de mots d’antan, des phrasées désuètes, qui nous imprègnent d’un feu doté d’essence. Il y a ce côté florentin, la lumière parfaite des peintres de la renaissance, la charmeuse et traitre Italie, Milan la timide. En fait, voici le paysage tristement merveilleux qui défile sur chaque thème, un contraste, deux âmes, l’entité bipolaire, qui vous embrasse et vous mort en vous injectant le même plaisir. Tout le monde dehors tue mes sensations, alors j’ampute les dehors, introspective d’un, trésor offert, puisqu’il s’agit d’un trésor simple, produit de bon gouts, aux effluves de grands pionniers des souls et transes, des électroniques et chairs, ciselés finement par ces orfèvres, parfois si mornes, souvent si lumineux. Les bubblegum innocents et déjà guerriers , les something’s coming over me peureux et anxieux, et ce funambule qui marche sur le fil de melodies de crystal fin. C’est un livre d’art, dont les images sont musiques, qu’il vous faut lire tout seul, pour mieux aprecier cette Italie qui ressens.

Guillaume Mazel




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