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Le moins que nous puissions dire c’est que Greenthief ne fait pas dans l’écologie sonore, où alors si, en sortant uniquement un EP. Car les australiens ne sont pas avares des matraquages, des montées sévères vers des arpèges que nous croisons plus facilement dans certains groupes de métal. Le disque s’appelle « Retribution » et tout le monde en aura pour son compte, pour peu que nous supportions les parcelles laissées à des voisins musicaux qui nous donnent des envies de meurtre. Car si vous pouvez faire cohabiter une famille venant du village Radiohead avec une autre venant du bourg Metallica (Salad Days) si le prix nobel de la paix musicale vous sera décerné, je ne suis pas persuadé que vous puissiez passer le poste frontière d’une oreille avec votre distinction sous le bras. Que dire de « Mayan Dawn » et de sa démonstration qui voudrait nous faire passer le groupe pour une possible filiation avec Jeff Buckley, sauf qu’ici l’ange de « Grace » boit la tasse une seconde fois dans sa vie. L’introduction prend le temps d’installer un climat mélancolique et doux, avant que l’on ne sache pourquoi une déflagration vienne tout souiller. Une démonstration de guitariste qui semble oublier que le plaisir c’est quand même mieux à deux, voire à plusieurs. Parmi les ersatz de ces dernières années, Greenthief allongera une liste en haut de laquelle trônent les blafards de Muse. En se voyant sauver le monde avec les bons sentiments, Greenthief est à l’image de la jolie BD qui orne le livret, une belle bande de cochons qui utilisent des armes meurtrières avec la délicatesse d’un Gérard Depardieu dans une croute alimentaire. Vous m’excuserez je dois préparer mes semis.




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