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Bristol est mondialement connu pour son trip hop, mais un peu moins pour sa scène post rock qui a donné entre autres the third eye foundation ou movietone. Ceci dit classer crescent dans la catégorie post rock (c’est pas bien de classer comme ça, c’est très dangereux ne faites surtout pas ça chez vous.) serait un rien déplacer. Une musique expérimentale, chantée la plupart du temps, pour un disque au final bon mais qui manque singulièrement de magie. Loin d’avoir eu une carrière prolifique depuis bientôt six ans d’existence le groupe peut ainsi mieux se concentrer sur ses efforts studio et nous concocter de superbes titres comme river debris, qui ressemble un peu a the for carnation ou le morceau d’introduction spring. Mais on trouve en même temps des titres un peu bancals comme mimosa et son harmonica irritant ou mica concert de cloches tibétaines qui n’apportent rien au disque. Il se trouve alors que les meilleurs morceaux sont ceux qui ont une structure plus pop, plus traditionnelle, des morceaux qui aboutissent sur une petite musique de chambre lunaire, des passages jazzy (strucutre and form) ou plus dans la lignée d’un frankie sparo (new leaves). Ce disque risque de passer assez inaperçu, au vu de l’actualité chargée, mais surtout un disque qui aurait pu être meilleur s’ils avaient un peu plus exploité leur popitude. En fait c’est un reproche général que l’on peut faire a fat cat, (mais aussi à constellation) qui avec sigur ros ou set fire to flames signe des artistes arty-ficiels (copyright a un journaliste de magic !), des artistes qui ont parfois oublié que la musique ça s’écoute d’abord et ça se vit après. En vous remerciant.




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