> Critiques > Autoproduits



C’est avec délectation que je me suis jeté sur ce disque, véritable fruit involontaire d’un télescopage de l’histoire, tel un Jean Alesi des grandes heures, à fond à fond à fond…..dans le gravier.

Alors que la dame de fer (pour mes ignares je rappel qu’elle n’a rien à voir avec l’ancien Maire de Marseille) venait de rendre définitivement l’âme (en avait elle une ?) une blitzkrieg médiatique et savamment orchestré se mettait en marche, celle de la sortie du dernier album des deux chevaliers sans tête, les Daft Punk et leur burka d’un autre temps, d’une autre planète.

Et là qu’allez vous devoir supporter de ma part ? pourquoi ces deux évènements ici. Premièrement car le duo (ou trio car il y a un sorte de Nono le petit robot) a pour nom Margaret Catcher qui est un clin d’œil plutôt drôle à l’ancienne pensionnaire du 10 Downing Street, un jeu de mot que va s’empresser de déposer Laurent Ruquier pour une de ses innombrables émissions à la gloire de la blague nulle. Deuxièmement car avec leurs casques et leurs lunettes de soleil et leurs costumes récupérés dans les caisses de l’émission Temps X, nos deux acolytes se présentent à nous comme les Daft Punk peuvent le faire, mais en version Leader Price.

Musicalement nous sommes ici loin des Daft Punk, quoique. Car ne retrouvons nous pas chez les Margaret Catcher la même aspiration à remettre (à mettre tout court) au goût du jour des musiques que nous vomissions (ex Cerone pour les Daft Punk, le punk crade chez Margaret) avec un emballage électro, leader price chez nos Margaret.

Soyons honnêtes, les Margaret Catcher font figures de groupe adepte de la blague potache, du clin d’œil très troisième degrés, mais avec une habilité qui ne fait pour le coup pas débat. La monté progressive par exemple de « Rhino 430 » vaut pas mal des vols à l’étalage des deux versaillais. « Alex Quid » un hommage superbe à nos après midi jouant sur le tapis de la maison au lego alors que sonnait le générique d’aujourd’hui madame. Et j’en passe de ces allusions à une contre contre contre culture, ce déstockage, allant jusqu’au tubesque « Robotik Banana », comme si une version 3.0 du rock alternatif français voyait le jour avec des robots à sa tête. « Jeunes Gueules » semble quant à lui être le fruit d’une rencontre entre un présentateur allemand à la tête de Dali officiant sur le Zoo TV et l’équipe Festina en période d’incubation avant un tour de France. La catalyse n’est pas loin, peut être même dans « Space » morceau électronique ta mère de clôture d’un disque frappé, et dans lequel nous croyons pas tout à fait dur comme fer, mais suffisamment pour souhaitez longue vie à la reine d’Angleterre des robots du punk dans l’espace…….bug bug bug….écran bleu……écoutez




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.