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Eyes & No Eyes…voir, ne pas voir…croire, ne pas croire…inspirez…fort…prendre une minute d’introduction, le temps de caler les réglages des instruments, de se mettre en formation et de faire taire les chiens qui èrent au loin…et enfin, se plonger tête la première dans ce premier album éponyme de Eyes & no Eyes. Prise directe, tension et urgence d’hors et déjà palpable…« Breathing In »…en ouverture donne le ton entre douceur et violence et met l’album sur des basses élevées. Tout au long de l’album, le quatuor guitare, basse, batterie, violoncelle nous tiens en haleine, entre douceur quasi folk, ( « Blackwaterside » tel un sas de décompression au cœur du disque) et pure tension rock et noisy que la profondeur et la beauté du violoncelle vient souligner avec justesse pour nous projeter au cœur d’un univers lyrique, parfois baroque qu’incarne avec une efficacité redoutable « Hidden Thieves » : guitare et violoncelle se répondent pour créer une tension de fuite en avant implacable (« I can’t be brief, We frame our thoughts in halting speech ») que la voix porte haut et en équilibre parfois instable…la fuite en avant a commencé…Il en va de même sur « Idiot Icarus », second morceau pilier du disque : tension, lyrisme, violence, vengeance (« I’m going up on the mountain to work out my own set of laws, and when I come down, you’d better watch out, because my heart is harder than yours ») .

La foudre va tomber sur un monde bientôt englouti (« The Drowned world ») à moins que nous l’ayons rêvé ? (« If no one else saw it , you might as well not have seen it ») … tranquille insécurité…rêve ou fantasme…croire, ou ne pas croire….voir ou ne pas vouloir voir qu’il n’est peut-être pas si loin du nôtre ce monde en équilibre fragile ?

http://eyesandnoeyes.bandcamp.com/track/hidden-thieves




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