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Parler de Baby Guru, c’est prendre une encyclopédie du rock des années 60 et l’ouvrir aux pages pop, psychédélisme, folk... C’est vrai qu’ils aiment ça, depuis leurs débuts en 2009, naviguer dans les genres, comme des drogués à la recherche de nouvelles sensations.

Quand on attaque l’écoute de Marginilia, il y a ce son électronique, puis psyché-pop, dans le premier morceau, Especillay When. Il s’étire aussi en langueur, comme cet album aux couleurs du passé.

Une voix féminine pour Baby You’re so Weird, un début folk et de l’electronica dans Exegesis, beaucoup trop de synthés sur Behaviour, c’est un maelstrom, et quand on utilise ce mot dans une chronique (qui nécessite d’ouvrir un dictionnaire), c’est que ce n’est pas très bon signe.

Chaque morceau est pas loin de la réussite, mais les titres ont tous ces petites notes de trop, qui rendent le tout indigeste. Surtout au bout de multiples écoutes, car le chroniqueur est sérieux.

On peut aimer être pris dans un tourbillon, les influences mixées, les effets, les synthés, les références, mais dans cet opus, l’amalgame est raté : Baby Guru rend la nostalgie indigeste, le mélange est instable.

Les membres de Baby Guru savent faire de la musique mais laquelle ?




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