> Critiques > Labellisés



Après quelques singles très accrocheurs, les français de Forever Pavot nous livrent un premier album à la hauteur de nos espérances. Entre pop baroque et rock psychédélique, le résultat n’est pas sans rappeler les récentes productions d’artistes comme Jacco Gardner, Maston ou Carlos Orval Sibelius. Dans l’art de faire du neuf avec du vieux, Forever Pavot maîtrise son sujet à merveille. Sur les 12 titres qui composent "Rhapsode" les claviers vintage se taillent la part du lion avec une collection impressionnante de vieux coucous : Clavinet, farfisa, clavecin, mellotron, moog, toute la panoplie du parfait claviériste psyché y passe. Mais au risque de tomber dans le piège de la démonstration sonore sans contenu, le combo fait dans la dentelle fine et nous balance de majestueuses suites mélodiques dont il a le secret. Sur les trois titres d’ouverture de l’album ( Electric Miami, Miguel ans Salam, Joe ans Rose) on frôle même l’excellence. L’ombre du Sergent Peppers des Beatles, du Pink Floyd période "Saucerful of secrets", de Francois de Roubaix ou d’Alain Goraguer plane sur ce disque sans pour autant le faire basculer dans l’exercice parodique. Parfois la section rythmique s’emballe pour nous rappeler le meilleur de Soft Machine (Le passeur d’armes) ou s’efface pour un clin d’oeil à Jean Jacques Perrey (Magic Helicopter) sans pastiche. C’est là tout le mérite de Forever Pavot emmené par son leader Émile Sornin, qui réussit avec "Rhapsode" à se positionner comme un des artistes incontournables de la scène néo-psychédélique française. Un groupe à découvrir absolument avec ce grand disque cosmique taillé pour le vinyle.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.