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En entendant « Happy Huntings Undergrounds » j’ai immédiatement pensé à ce que Married Monk (le Kat Onoma des années 2000 pour l’incompréhensible manque de succès publique) aurait pu devenir avec un soupçon de je ne sais quoi.

Bow Low eux devraient sans trop de problème récolter le fruit de ce labeur entamé depuis quelques années, couronné par le gain d’un concours Inrocks Lab et des scènes alléchantes.

Pour ce EP ce club des 5 de la fusion des genres avec le sourire aiguisé du chasseur sentant la présence du chevreuil, se sont « relocalisés » à L’Aigle quittant la promiscuité parisienne pour les grands espaces. Et cela se ressent, car comment voulez vous faire naitre, et donc profiter aussi de « Kabuki Dance « (tube certifié dans les semaines à venir) dans un espace aussi réduit que peut offrir Paris à ses habitants, derniers aventuriers suicidaires de la passion mégalopole.

Avec ce EP tout en grand ouvert (on sent même les senteurs des Caraïbes sur un titre comme « Artemis » rencontre improbable entre Joy Division et un gang créoles) l’envie d‘en découdre physiquement avec cette musique est évidente (« Beelzebub » second tube certifié dans les semaines à venir) ponctuant de Whou Whou nos mouvements, comme une pilule sonore pour nos affres existentiels.

Chassons nos doutes, nos idées noires, ouvrons les fenêtres en grand et inondons le monde du son de Bow Low. Whaoooooou




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