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Michael Feuerstack a un nom aussi imprononçable que sa carrière a été riche de collaborations. Le songwriter montréalais sait à la merveille composer des chansons d’hiver, pour les journées roides mais ensoleillées. Dans son parcours, il faut noter sa participation à Wooden Stars, Bell Orchestre and the Luyas et Snailhouse, projet solo qui lui permet de travailler avec d’autres héros du folk comme Julie Doiron.

C’est son troisième album sous son nom, enregistré avec Pietro Amato (Bell Orchestre, Luyas) aux claviers, Peter Xirogiannis à la basse et Mike Belyea (Jenn Grant) à la batterie, en partie à l’Hotel2Tango et chez lui. L’album se révèle à la fois très folk, mais aussi pop et rock. Puisqu’il est très réussi, très classique et dans les clous, on pourrait parfois s’ennuyer mais il y a du panache et de la mélancolie dans cet album hivernal. Le plaisir évident de Michael Feuerstack à chanter est communicatif : l’album s’écoute comme on fait une longue marche un lendemain de cuite, quand l’air froid réveille le cerveau, et soulage les différents maux liés aux excès de la veille. C’est médicalement aussi utile que du paracétamol. Il nous emmène jusqu’aux bords de quartiers inexplorés, au fond de ruelles inconnues, dissimulées derrière des haies torturées et enneigées.




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