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Les parisiens de The Greyguts ont certainement beaucoup écouté les Buzzcocks. Ou pas. De leur nouveau maxi, « Pristine Sexual Device » (référence aux Sea Urchins ?), en ressort pourtant la philosophie de Pete Shelley : des morceaux joués dans l’urgence, avec simplicité et rapidité. Sur ce point, « Downer to Donuts » et surtout « Johnny the Drowner » accrochent instantanément : qu’importe l’absence de nouveauté lorsque la fibre de la jeunesse se retranscrit musicalement, avec naïveté et souhait d’en découdre (toujours bon, une formation qui cherche à écraser la concurrence). Il manque néanmoins aux Greyguts ce qui permettait aux Buzzcocks d’offrir tension et frustration à leur frénésie d’exécution : un contexte (sentimental, social, qu’importe), un propos qui ne fraierait pas seulement avec le plaisir du ludique, un fond derrière la forme. D’où cette sensation d’une musique qui joue vite et bien, mais qui semble également ne pas encore trop savoir où aller. Certes : l’allégeance aux groupes admirés oblige à se découvrir sur scène pour ensuite visualiser et comprendre la nécessité de l’écriture… En attendant la seringue accouplée aux amphétamines, donc.




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