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Ce duo italien qui sort son troisième album, le bien nommé « Hexagon Garden », ne cherche pas la séduction par la facilité, détournant les chemins de l’attirance, pour recevoir des auditeurs méritants.

Plutôt arty, elle et lui ne font pas dans le spontané, dans le chemin le plus direct. Ils semblent s’abreuver avec un soin presque monacal de l’environnement, rendant à celui ci quelque chose qui passerait pour austère si on ne prenait pas la peine de rentrer plus longtemps dans ce jardin à l’entretien tout aussi poétique que mathématique. Lui c’est Angelo Casarribia. Elle c’est Francesca Pizzo, tantôt Sinnead O’connor, tantôt Polly Jean Harvey, parfois Paula Frazer. Elle avance sans émotion perceptible dans cet univers qui ne laisse pas de place à la facilité. Elle est altière dans un univers découpé avec méthode, Angelo Casarribia devenant une sorte de Mondrian de la musique, échafaudant ses créations avec l’aide du nécessaire du parfait géomètre.

On se laissera prendre si la cap de l’austérité (mot à bannir de nos bouches et de nos vies) relative est passé, car « Hexagon Garden » est un jardin singulier et généreux, une manière réfléchi de faire pousser des idées, sans l’engrais de la facilité, avec la vision d’un futur qui doit se faire dans le respect. La musi-écologie de Melampus.




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