Les titres donnent aux victimes possibles des blessures de l’amour propre. J’aime à me rappeler cette chronique de Sissi impératrice : Sissi : non non. L’horizon perdu de Friends of dean Martinez est certainement la perte de cette ligne de random harvest qui plongeait la musique de Dean Martinez dans l’univers du cinéma. Lost horizon est aussi proche du cinéma dans un versant négatif comme une antithèse sémiologique de j’entends plus la guitare. On reste interdit face à ce manque d’espace, cette absence de perspective lointaine, ce blocage face à des éléments pouvant donner au monde le droit de s’émouvoir. N’y voyait pas non plus une allégorie du plat pays dans les mains d’écossais en rupture de bière. Non lost horizon portait en germe cette déception dés la fin de random random harvest le groupe ayant commencé par son Paris Texas et ne pouvait dés lors que se prendre les pieds dans les boursouflures. Godard dit toujours que pour le cinéma, il faut lever les yeux dans une salle, on continuera à le faire avec dean martinez, mais nous nous munirons d’une paire de lunettes en 3D pour lost horizon, histoire de garder du reflet dans cette linéarité.