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Trublion de notre société spectaculaire, Ariel Wizman homme de sous culture au mauvais goût sagement calculé s’attaque après la radio et la télé, à la musique. Quand on parle d’attaque le mot est faible tellement l’homme s’accroche à une chose pour mieux la détruire de ce sourire pebsodant inimitable digne des pires gros plan d’un film indien en technicolor. Attaque pacifique, mais attaque tout de même. Grand popo football club est donc le nouveau lieu d’expression de ce manieur de mots, d’expression de vieux d’jeunes. Epaulé par Daniel Errera, wizman va tour à tour sonné le retour (le glas) de la french touch, le retour des sparks, le retour du mauvais goût via une electro-pok de bon aloi. Ce lp conçu avant tout pour faire onduler notre corps, commence par une extrémité. Mêmes nos pieds sont heureux. Avec Get yourself a loukoum nos deux lascars délocalisent. Djerba la grande le nouveau bencassim. Le très désuet la nuit est là offre le premier grand moment de ce disque. Les cultissimes Sparks nous baladent de façon touchante avec un regard nostalgique sur une tranquillité malsaine. Sublime. Alors que Arab skank pille à merveille un héritage tout neuf, le sacrés français se ballade lui la poésie c’est fini. Evitant un ennui quasi inévitable sur Men are not nice guys, grand popo remplace brian Eno par Moroder dans nos expéditions consommatrices. Jubilation derrière un trolley suivant wizman. Revenu de nulle part, slap glass entre grand master flash et air, acclame haut et fort que c’est la basse qui fait bouger tes hanches. Yo quiero mas diniero toujours avec les sparks remet au goût du jour ces bandes son de séries z dans lesquels de jeunes hirsutes partaient en guimbarde vers la costa del sol. Nouvelle bande son des particules élémentaires. Wizman est un malin. Implantation de charmantes bêtes dans votre tête. Elles se baladent dans votre cgortex pour prendre possession de votre corps. You’re a victim. Cosmic parfait générique de fin, le corps allongé, la tête face au ciel, les cheveux propres, la moustache reluisante, l’œil vif et Djerba la grande qui sonne le rassemblement. On reload pour de nouveau écouter un silence, tunnel agressif vers d’autres bruits régénérateurs. Grand popo et la solution deux en un.




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