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Après avoir oeuvré à faire connaître le répertoire du songwriter Jackson Carey Franck, dont on peut dire que l’existence fut heurtée (traumatisme, dépression, schizophrénie) malgré un (unique) album – produit par Paul Simon – bien accueilli à l’époque (1965), Tilmann nous propose, en six morceaux sensibles et finement ouvragés, sa version personnelle de l’americana.

Accompagné d’un trio de musiciens aguerris - Pierre Le Normand (batterie), Rémi Allain (basse, contrebasse) et Pierre Thary (violoncelle) – Tilmann Volz dévoile dans “Chrysalis” un savoir-faire narratif et instrumental sans artifices, tout y est quiet et néanmoins chaleureux, on sent l’auteur épris d’une tradition jamais passéiste – il y a dans le timbre de voix du nantais cette forme de sérénité apaisée que l’on retrouve chez Lambchop.

Du récit dylanien de “The Cherry Tree” au fingerpicking de “Fall” et son violoncelle folk , en passant par les harmonies féminines de “Driving Talks” et le touchant “Dead Moon”, Tillman nous adresse une carte postale idéale, que nous ne manquerons pas d’accrocher au mur, au milieu de celles de Nick Drake, Bert Jansch et Woody Guthrie. “Chrysalis” dure vingt (belles) minutes, qui devraient – on l’espère - en appeler d’autres.




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