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Existe-t-il un meilleur titre de film que La Mort aux Trousses ? Sous titre évident d’un nombre non négligeable de disques, il traduit une tension nerveuse, celle d’une personne qui est persuadée, à tort ou à raison, d’être poursuivie par quelqu’un voulant sa perte. Le chant de Fenne Kuppens (j’ai longtemps cru que c’était un homme.) laisse à penser que la jeune femme n’est pas tranquille. Plongée dans cet univers mêlant after punk et ambiance gothique, elle semble devoir se défaire d’une atmosphère pesante, chantant comme si sa vie en dépendait. Outrepassant ce maniérisme parfois gênant, la musique a quelque chose d’étonnant (la fin de « Dead End » est une des bonnes idées de cet album.). Ligne directrice, et force d’attraction des compositions, la basse est une fille légitime de Cure sous ecstasy, car le rythme n’est pas affecté par la pesanteur, il arrive même avec l’aide de guitare obsédante et cinglante à nous extirper de ce qui pourrait ressembler à la vie de malotru dans les geôles de Daesh, avec comme unique espoir celui de croiser la mort sans douleur. « Serveral Others » est un album aux connexions qui si elles nous touchent, ne peuvent pas à elles seules nous séduire suffisamment pour nous sentir tranquilles et bien à son écoute.




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