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Fondé en 2018, le groupe Vestes réunit Simon Dumottier (chanteur guitariste de Beach Youth), Jules Gaubert (Médaille) et Léo Houët (Dune Basement, Indus), en un premier EP enregistré entre Caen et Paris, et publié par les labels Entre-Soi et In Silico Records.

Disponible en format cassette, « Prestissimo » et ses six titres - évoquant plus particulièrement les difficultés sentimentales d’un narrateur à la voix blanche et réverbérée - fonce à toute vitesse sur la route d’une pop post-punk lumineusement mélancolique, entre Motorama et The Organ, boite à rythmes, basses métronomiques et guitares syncopées (ou arpégées en de courts motifs répétitifs) à l’appui de mélodies aérées telles qu’un Daho juvénile saurait fredonner au creux de nos oreilles amusées.

Car oui, si le programme paraît de prime abord sombre, voire nihiliste (« C’est la fin », « Laisser couler », « Tout gâcher »), la tonalité ligne claire presque légère de « Prestissimo » laisse percevoir un certain sens de la dérision, qui donne tout son sel à la proposition de Vestes. A noter que la version cassette, dont l’artwork est signé Camille Le Clainche, contient quatre remixes signés Crimesex, Joseph Sighs, Alexis Lumière et Adrian D’Epinay, de quoi offrir un joli cadeau aux retardataires qui n’ont pas encore jeté leur sapin de Noël sur le trottoir.




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